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dimanche 12 juin 2011

Le pouvoir du sexe, le sexe au pouvoir.

Les affaires se suivent et se ressemblent qui voient des hommes d'Etat compromis dans des affaires de sexe. Tous les pays, tous les âges, tous les régimes sont touchés.


Clinton et les câlineries de Monika, DSK présumé innocent de viol sur femme de ménage, Tron et les gentils massages de pied, un ancien ministre français accusé de pédophilie au Maroc, les multiples maîtresses plus ou moins cachées de nos multiples Présidents, les réseaux de call girls pour VIP, les parties fines de Berlusconi ou de Kadhafi, etc, etc.


On pourrait étendre l'aire historique, et remonter à David séduisant Bethsabée, aux multiples femmes de Salomon, au harem du Grand Turc, aux orgies de Néron, aux maîtresses de Louis XIV. On pourrait étendre l'aire géographique et montrer que ni l'ex-URSS, ni l'actuelle Russie, ni la communiste Chine, ni l'ancien chef de l'Etat d'Israël, ni les Etats islamistes intégristes, bref, que de l'Alaska à l'Argentine et de l'Afrique à l'Asie, aucun pays, aucune époque n'échappe à l'implacable loi humaine:


la libido conduit au pouvoir et le pouvoir décuple la libido.
Qui disait que le pouvoir est le plus grand aphrodisiaque ? Kissinger, je crois.


Mais avant même d'arriver au pouvoir, il faut déjà une énergie exceptionnelle pour cette conquête qui puise dans une avidité sexuelle traduite en ambition politique.


Et les femmes, alors ? D'abord, elles ne sont pas si nombreuses aux sommets du pouvoir; ensuite, regardez-y de près, et vous verrez que ces femmes d'Etat sont souvent des femmes phalliques, et qu'elles ressemblent beaucoup aux hommes, y compris pour certaines dans leur attitude de prédateur sexuel. Je ne prendrai pas le risque de donner des noms. Juste celui de la grande Catherine de Russie qui collectionnait les amants. Et qui, elle, ne s'en cachait pas.


Car entre tous ces obsédé(e)s de la chose, on peut juste distinguer les hypocrites et ceux qui ne se cachent pas; et puis les prudents et les maladroits qui se font prendre.


Faut-il en conclure que les hommes politiques sont des hommes comme les autres, plus ou moins obsédés sexuels, humains, trop humains, donc excusables ?
Non, d'abord parce qu'ils sont bien plus obsédés que la moyenne, ce qui leur donne leur force supérieure; ensuite parce que le pouvoir leur donne des moyens exceptionnels d'abuser de ce pouvoir, avec une sentiment de toute puissance et d'impunité; enfin, parce que le pouvoir devrait leur imposer plus de devoirs que de droits, et donc une retenue sexuelle encore plus grande que le commun des mortels.


Ce n'est pas là puritanisme, mais simple droit et justice ordinaire.


En attendant, la politique n'est que la continuation du mâle dominant par d'autres moyens.
A de rares exceptions, les politiques ne sont pas près de sortir de cette préhistoire marquée au signe du droit de cuissage.

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