La crise mondiale de ce mois d'août 2011 laissera des traces cruelles dans la capitale française.
Pour preuve cette photo de la place de la Concorde habituellement saturée de voitures, à présent désertée. Tout comme les rues vidées par une brusque chute de la démographie, les magasins fermés par manque de clients, les couloirs de métro vidés des foules pressées.
Quelques rares survivants mendient au coin des rues, en guenilles et sans domicile. Des vieillards cloîtrés chez eux tentent parfois une sortie à la recherche d'une hypothétique boulangerie ouverte. De rares restaurants encore ouverts guettent désespérément la clientèle disparue.
Seuls des groupes de touristes asiatiques, riches et inconscients, sillonnent la capitale sinistrée, indifférents au naufrage de cette ville-fantôme qui était, il y a un mois encore, un centre important de peuplement et d'affairement.
La crise a réalisé ce qu'aucune bombe à neutrons n'avait osé faire: vider une ville de sa population tout en conservant intacts les monuments.
Espérons qu'en septembre la réalité ne rejoigne pas cette fiction...
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