Nombre total de pages vues

dimanche 23 septembre 2012

Les caricatures de l'Islam

L'Islam est ce que les musulmans en font.
Comme toute religion, les musulmans sont responsables de l'Islam.

Les extrémistes, salafistes et autres fous de Dieu, en sont la caricature si l'on parie sur un Islam pacifique et démocratique. Par contre, ils sont la vérité de l'Islam si la majorité des musulmans les suivent et les laissent faire.

Les démocraties ont aussi leur responsabilité: défendre les lois et les principes démocratiques, en particulier la laïcité et la liberté d'expression. Mais aussi apporter une sécurité et une protection aux musulmans eu-mêmes contre les pressions et menaces des extrémistes qui font régner la peur dans les mosquées et les banlieues.

Transiger avec les extrémistes conduit à la guerre et à leur victoire. C'est ce qu'ont fait les démocraties avec Hitler et Mussolini. Par contre, l'intransigeance envers le stalinisme a conduit à la chute de l'URSS et à la défaite du totalitarisme rouge. Pourquoi alors ménager le totalitarisme islamique ?

Tout signe de faiblesse est interprété comme une capitulation par les ennemis de la liberté.

Que certains rêvent d'une Europe musulmane, c'est leur droit. Mais qu'on laisse aux autres le droit de choisir et de se défendre contre une société dont ils ne veulent pas. Le respect des croyants exige aussi le respect des incroyants. 

Ceci n'est pas une caricature de Mahomet

La caricature de l'Islam vient avant tout de ces fanatiques qui ne supportent pas un dessin en France ou au Danemark, mais supportent très bien tortures et massacres dans les pays musulmans. Hypocrisie et double langage sont leur vrai credo.

mardi 22 mai 2012

L'Allemagne paiera !

Depuis la victoire de François Hollande, monte en Europe une rumeur orchestrée qui résonne :"L'Allemagne paiera !"

La Grèce en faillite, Espagne, Italie et France à la dérive, tous endettés jusqu'au cou, l'euro menacé ? La solution est toute trouvée, l'Allemagne doit payer pour les autres.
Comme une variante européenne du: "Les riches paieront !", l'inusable potion magique de la gauche.

Sauf que les riches ont depuis longtemps planqué leur argent bien loin . Et c'est bien parce qu'ils sont prévoyants qu'ils sont riches, d'ailleurs.

Mais les Allemands, eux, ne vont pas s'exiler aux Bahamas ou à Singapour. Ils sont là, à portée de main, riches, productifs, exportateurs, travaillant jusqu'à un âge avancé, ayant déjà payé pour l'ex-RDA. La vache à lait est toute trouvée. L'Europe peut continuer à chanter et danser sans compter, "l'Allemagne paiera".
Tous le pensent, mais personne n'ose le dire. Car ce slogan fut celui qui, au lendemain de la première guerre mondiale, mit l'Allemagne sur la paille et ouvrit la voie à l'arrivée des nazis au pouvoir. Mauvais souvenir !

On dira que cela n'a rien à voir ? Voire...
L'Allemagne démocratique a construit sa prospérité pour éviter précisément de revenir à cette rancoeur des Allemands envers des voisins qui les exploitent et font bombance à leurs dépens.

Espérons que nous n'aurons pas à choisir entre deux aventures aussi risquées: faire sortir la Grèce de l'Europe ou assiéger une Allemagne réduite à sombrer avec les autres ou à se sauver en sortant, elle, de l'euro.

Je crains que les socialistes n'aient choisi la seconde, vers une victoire à la Pyrrhus.
Haro sur l'Allemagne finira par un euro sans Allemagne.

Une demi erreur

J'avais prévu la victoire de Sarkozy et de Le Pen aux présidentielles.
Je me suis trompé.

Cependant, qui, il y aun an, aurait parié un kopek sur Hollande? Personne, même parmi les socialistes. Cela fait partie de surprises de l'histoire.

Demi erreur, car si Sarkozy a perdu, Marine Le Pen a gagné. Et d'autant plus que Sarkozy a perdu et que sa défaite peut faire du FN le principal parti d'opposition.

Mea culpa, donc, mais à moitié.

mardi 3 avril 2012

La solitude des Juifs de France


La France officielle a été admirable devant le crime antisémite de Toulouse, arrière-pensées ou pas: minute de silence, campagne électorale suspendue, condamnation unanime, émotion manifeste. La France d'en haut a pris la mesure de la gravité de l'événement.

Le contraste est flagrant avec le silence assourdissant de la France d'en bas: dans les cantines, le métro, les machines à café, la vie continue comme si de rien n'était. On plaisante, on bavarde sur des broutilles, on commente le beau temps. Les plus audacieux ironisent sur le « mauvais coup » que Sarkozy a trouvé pour se faire réélire

Pas un mot de compassion, mais le silence et l'esquive. A qui veut évoquer le drame on réplique froidement: "C'est un fou, un accident. Il y en a toujours eu, pas besoin d'en faire un drame." Sous-entendu : ces Juifs, toujours à faire leur intéressant.

La bruyante couverture officielle couvre mal ce silence du pays profond qui ne dit rien, mais n'en pense pas moins: "Qu'ils nous foutent la paix, ces Juifs et ces Arabes, comme si on n'en avait pas assez avec nos problèmes. Et puis, on ne va pas se laisser gâcher le printemps !"

Une semaine après, France d'en haut et France d'en bas se réconcilient: "il faut tourner la page !", entend-on de partout. La campagne électorale reprend, plus ennuyeuse que jamais, plus que jamais coupée du malaise profond refoulé sous le tapis, tel un honteux secret de famille.

Le malaise est tel qu'on ne juge même plus utile de manifester. Pour dire "plus jamais ça" ? Plus personne n'y croit, tant la violence s'est banalisée dans l'indifférence et la dénégation.

lundi 2 avril 2012

Ils auront Sarkozy et Le Pen

Ils ne veulent ni Sarkozy ni Le Pen. Ils auront l'un et l'autre.

La gauche la plus bête du monde a diabolisé le Front National pour mieux diviser et affaiblir la droite. Coup machiavélique de Mitterrand.

Cela ne suffisait pas à ses épigones. Il leur fallait diaboliser aussi Sarkozy, sans voir qu'il était le seul rempart à l'ascension irrésistible du FN.

Ayant ainsi affaibli la droite républicaine par une haine anti-sarkozyste primaire, il ne lui laisse d'autre choix que de s'allier à un FN devenu présentable.

Cela se fera dans un an, deux ans, mais cela se fera, localement d'abord, puis au niveau national.
Cela s'est déjà vu en Italie et ailleurs.

Marine Le Pen l'a rêvé. La gauche des brillants intellectuels français le lui offre sur un plateau.

mercredi 21 mars 2012

Le piège communautariste


Qu’on laisse religions et communautés tranquilles. 

      Le terrorisme, l’antisémitisme, l’islamisme, nouvelle sainte Trinité du mal (trois en un) sont un problème politique et non religieux.
        
             La République est face à une entreprise subversive importée de l’étranger, non à des règlements de comptes entre bandes « communautaires ». Elle doit faire appel aux citoyens, non aux communautés religieuses.

     Présenter le drame en terme de communautés, c’est faire le jeu des islamistes qui veulent en faire une guerre de religions.

   La question POLITIQUE est de savoir comment une démocratie peut se défendre contre une guérilla terroriste qui s’abrite sous le « voile islamiste ». 
  Il revient à l’Etat de protéger les citoyens, en particulier musulmans, de l’emprise de ces fanatiques. Mais il revient aussi aux citoyens musulmans de manifester clairement leur rejet, et d’empêcher que ces terroristes se meuvent parmi eux comme des poissons dans l’eau.

       Présenter le drame en termes communautaires c’est alimenter une xénophobie qui voudrait expulser ces Juifs et ces Arabes qui feraient mieux d’aller se massacrer ailleurs…

Tout cela suppose une révolution culturelle chez les vieux soixante-huitards qui pensent encore que le seul danger vient des grands aryens aux yeux bleus. Le fascisme vert existe aussi, la bête immonde peut revêtir toute couleur de peau ou toute religion, et ce serait un racisme inversé que de vouloir qu’un Arabe soit forcément victime.

La mauvaise conscience coloniale empêche la France de regarder en face le monde nouveau qui naît dans la douleur de la mondialisation.

L’Europe dominant le monde appartient au passé ; l’Europe, ventre mou, est devenue le champ de bataille de tous les adversaires de la démocratie et des Droits de l’Homme formés dans les montagnes d’Afghanistan et d’Algérie.

Il est urgent que l’Europe comprenne qu’elle doit choisir son camp, celui de la liberté et de la démocratie qu’elle a enfantées ; qu’elle cesse de manifester contre Israël et les Etats-Unis, et qu’elle manifeste un peu plus contre les massacres de musulmans par le pouvoir syrien, les attentats chiites, les menaces iraniennes, la terreur des Talibans, les lapidations dans les Emirats, les éliminations par le Hamas.

A moins que les bobos et technocrates européens ne pensent qu’il n’y a rien de révoltant à ce que des musulmans se massacrent entre eux ?